La Maison Au Bout De La Rue Blu-Ray 1080P (Truefrench) - Files Seekr

Et c'est avec un très grand plaisir que l'on retrouve en tête d'affiche la séduisante Jessica Lawrence, découverte par le grand public dans les récents Hunger Games et X-Men, mais déjà révélée, pour les accros du ciné US indépendant, dans l'excellent Winter's Bone de Debra Granik en 2010. "C'est quoi ce scénario? ", "Même pas peur! ", "Y a même pas de sang! ", "Je l'savais! " On entend et on lit déjà ici et là les multiples quolibets se déverser sur le toit de cette Maison au bout de la rue. Mais si l'on reconnaît volontiers que les mécanismes du récit ne brillent pas par leur originalité, Mark Tonderai tient fermement la barre, en respectant à la lettre le cahier des charges. Et il le fait bien. Les fondations sont solides, le rythme, intraitable, le twist, astucieux. Alors on obéit et on sursaute quand on nous dit de sursauter. Parce qu'au fond, on aime ça. La Maison au bout de la rue de Mark Tonderai, avec Jennifer Lawrence, Max Thieriot, Elisabeth Shue, Gil Bellows… Angleterre, 2012.

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C'est ce que "la maison au bout de la rue" (superbe titre en passant) est. D'autant plus dommageable qu'il s'agit là d'un film d'"horreur" (du moins "à suspens"), genre qui est censé marquer, remuer un minimum, effrayer. Ce film est un échec cuisant. Le scénario est ridicule. Les acteurs sont navrants, sans aucun charisme. Jennifer Lawrence, actrice très talentueuse que j'apprécie beaucoup (j'ai d'ailleurs vu ce film car elle était à l'affiche) ne parvient pas, malgré son jeu correct, à hisser le film au-dessus d'un direct-to-dvd plat, vide, pathétique. Le point le plus noir reste le fait qu'il n'y ait pas la moindre ambiance. Aucun frisson ou tension ressenti. Fuyez, ne perdez pas votre temps, il n'y a strictement rien de positif (allez J. Lawrence quand même) à extirper de ce naufrage destiné aux seules pré-adolescentes. Un mauvais "film d'horreur" (plutôt un thriller enfait) qui est à crédité d'une réalisation plutôt mauvaises ainsi qu'un scénario cousu de fil blanc. Heureusement Jennifer Lawrence tire un peu le tout vers le haut en bonne actrice qu'elle est et permet de voir le film sans s'endormir..

Bref, effectivement, cette Maison au bout de la rue, on y a tous déjà mis les pieds un jour ou l'autre. Mais c'est avec plaisir que l'on y retourne, que l'on en redécouvre les moindres recoins. On a évidemment droit à la séquence d'ouverture tout en images scratchées traversées de gros éclairs. On ne s'épargne pas la visite de la cave où Ryan s'efforce de dissimuler son terrible secret et d'où provient une mystérieuse agitation. Parmi les habitants du coin, on retrouve également l'inévitable shérif, incarné par notre bon vieux Gil Bellows (plus connu pour ses apparitions sur le petit écran). Le flic gentil et serviable qui sympathise avec la mère d'Elissa et dont on sait d'avance qu'il aura beaucoup de mal à finir le film. Côté mise en scène, le réalisateur déroule sa panoplie de petits effets pour des jumpscares réussis. Des coupures de courant à l'incontournable twist final en passant par la putain de lampe torche dont on n'a pas changé les piles avant le tournage et qui du coup s'allume par intermittence, sans oublier le type qu'on croyait qu'il était mort mais en fait non… Bref, a priori pas de quoi s'agripper aux accoudoirs et pourtant, bien que très attendu, tout cela fonctionne parfaitement.
July 8, 2024