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2° En pratique comment cela se passe pour désigner le conducteur? Prenons le cas par exemple, d'un salarié qui dispose d'un véhicule de fonction et qui commet un excès de vitesse. Un radar automatique, placé sur son chemin, n'a pas manqué de constater alors, photo à l'appui, que le véhicule était en excès de vitesse. Dès lors, un avis de contravention pour un excès de vitesse est envoyé directement à la personne morale, propriétaire du véhicule puisque le radar automatique a capté la plaque minéralogique du véhicule sans pour autant prendre en photo le conducteur. Le représentant légal dispose alors de plusieurs options: soit il conteste l'infraction réalisée, pour une raison légale (vol de son véhicule, erreur de forme) soit il désigne le conducteur, donc son salarié. Dans ce dernier cas, le salarié va recevoir chez lui l'avis de contravention (à charge pour lui s'il le souhaite de contester) soit il paye, alors que l'avis de contravention lui rappelait bien l'obligation de désigner le conducteur.

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décembre 31, 2021 Avocats Bordeaux de l'espoir pour les chefs d'entreprises Depuis le 1er janvier 2017, les gérants de personnes morales propriétaires de véhicules ont pour obligation de dénoncer le conducteur du véhicule qui a fait l'objet d'une infraction par radar automatique. Les infractions principales visées sont les excès de vitesse, usage d'un téléphone tenu en main, franchissement de stop ou de feu, non-respect de la distance de sécurité, franchissement de ligne continue ou circulation sur une bande d'arrêts d'urgence. À défaut de dénonciation dans un délai de 45 jour s à compter de l'envoi ou de la remise de l'avis d'infraction, une infraction pour non-dénonciation était adressée au gérant de l'entreprise avec une amende de 450 € portée à 1675 € à défaut de contestation ou de paiement dans un nouveau délai de 45 jours. Pour que cette infraction soit constituée, il fallait toutefois qu'il y ait un délai de 45 jours entre la date de l'envoi ou de la remise de l'avis d'infraction et la date où l'infraction était retenue.

Défaut de mention de la date d'envoi de l'avis de contravention C'est l'enseignement qui peut être tiré de l'affaire récente suivante. Le véhicule d'une société avait été flashé le 2 octobre 2017. La société avait reçu l'avis de contravention édité le 7 octobre suivant. Elle avait alors payé l'amende mais s'était bien gardée de dénoncer le salarié qui était au volant du véhicule. Quelque temps plus tard, elle avait reçu un deuxième avis de contravention qui avait constaté la commission de l'infraction de non-désignation du conducteur au 22 novembre 2017. Ayant refusé de payer cette deuxième contravention, la société avait été poursuivie en justice et condamnée par les premiers juges. Mais la Cour de cassation, devant laquelle l'affaire avait été portée, a censuré cette condamnation. En effet, elle a été sensible à l'argument, développé par la société, selon lequel le PV constatant l'infraction de non-désignation mentionnait, non pas la date d'envoi de la contravention d'excès de vitesse, mais sa date d'édition.

July 18, 2024