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Enfin, les créanciers lésés peuvent recourir à d'autres actions spécifiques comme l'action paulienne permettant de rendre inopposable l'acte constitutif de recel. Le détournement ou captation d'héritage par un tiers La captation d'héritage est une infraction réalisée, contrairement au recel successoral, par un tiers à la succession consistant en une manouvre frauduleuse pour tromper et abuser une personne vulnérable afin de détourner une partie de l'héritage. Par exemple, un tiers qui convainc une personne âgée de le coucher sur son testament. Le détournement d'héritage peut revêtir différentes formes: Détournement de comptes bancaires ou de liquidités; Souscription à un contrat d'assurance-vie; Utilisation abusive d'une procuration bancaire; Modification du testament; Donation déguisée ou dissimulée; Fausse reconnaissance de dette; Mariage contracté en prévision du décès imminent du de cujus; Cette liste n'est pas exhaustive. Le législateur a essayé de protéger certaines personnes vulnérables.
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Ce détournement peut prendre plusieurs formes plus ou moins complexes, mais les plus fréquents demeurent: Les détournements de liquidités et/ou de comptes bancaires; Les donations déguisées; Le legs universel. L' assurance-vie, en faisant de ce « proche » le seul bénéficiaire. Cela a d'importantes conséquences sur la succession et sur le patrimoine, car l'assurance-vie est en principe hors succession. Prévenir le risque de captation d'héritage: la protection de la personne vulnérable Lors de son vivant, vous pouvez protéger un proche vulnérable de plusieurs manières, afin d'éviter tout abus de faiblesse. Pour ce faire, il faut se procurer un certificat médical d'un médecin agréé par le tribunal attestant de l'état de la personne. En cas d'insanité d'esprit ou si la personne est sujette à des pertes de conscience, vous pouvez demander au juge des tutelles à ce qu'elle soit mise sous un régime de protection légale, à savoir la tutelle, la curatelle ou la sauvegarde de justice selon la gravité de l'état de la personne vulnérable.
Près de 25 ans après le scandale, mêlant extorsion de fonds et abus sexuels, les agissements de la secte bouddhiste OKC reviennent devant la justice belge, à l'occasion d'un procès ouvert jeudi à la cour d'appel de Liège. Ce troisième procès en Belgique, pour des faits remontant aux années 1980, ayant notamment eu pour cadre un manoir de Castellane (Alpes de Haute-Provence), doit s'étaler jusqu'en mai, selon la cour d'appel. Une quinzaine d'audiences sont prévues. Jeudi matin à l'ouverture, le principal prévenu, Robert Spatz, fondateur de la secte "Ogyen Kunzang Choling" (OKC), était absent. Ce Belge de 75 ans, brièvement incarcéré pendant l'enquête, réside actuellement dans le sud de l'Espagne, a précisé à l'AFP un porte-parole de la cour. Sont également jugées à Liège son épouse, Olga de Strigwesky, et une personne morale, l'ASBL OKC. Depuis qu'a éclaté le scandale, en 1997, la justice belge soupçonne OKC d'avoir utilisé la religion bouddhiste pour extorquer de l'argent à ses membres, en les forçant à travailler gratuitement et à lui faire des dons importants.