Aiguille De Bionnassay
Conditions du 18 juillet 2014 (Daligault / Dufour) Itinéraire: traversée de l'aiguille de Bionnassay depuis le refuge Durier, atteint la veille par l'arête Mettrier. Conditions générales: belles conditions, bon enneigement général et bon regel en contre il n'y a pas de traces jusqu'au sommet de l'aiguille de Bionnassay, ce qui demande de bonnes chevilles et de bien savoir cramponner. Trace mieux marquée sur l'arête entre Bionnassay et piton des italiens. Accès Durier: visuellement encore très enneigé depuis Durier (pente raide en neige). La gardienne de Durier conseille un départ très tôt pour y accéder. Montée à l'aiguille de Bionnassay: quasiment intégralement enneigée sauf le ressaut rocheux. Bon regel ce matin, sauf de rares passages près des rochers peu après Durier. Un passage en neige sur une arête bien étroite avant le ressaut rocheux. Traversée Bionnassay - Dôme du Gouter: la trace est relativement mieux marquée, puis devient ben marquée à partir du piton des italiens (voie du Pape fréquentée).
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Décidément, juin n'en finit pas d'offrir des conditions propices aux skieurs les plus tenaces. Frédéric Gentet, Christophe Jacquemoud et Jean-Sébastien Knoertzer ont probablement réalisé le dimanche 1er juin la première ascension et descente à ski de la secrète et sauvage face sud-ouest de l'Aiguille de Bionnassay (4 053m, Mont Blanc). Jean Sébastien Knoertzer (guide de haute montagne et professeur à l'ENSA (comme ses deux compagnons de cordée Frédéric Gentet et Christophe Jacquemoud) guettait les conditions optimales dans cet itinéraire depuis le 29 mars 2012. Ce jour là, il avait réalisé la première descente à ski de la face sud de l' Aiguille Supérieure du Tricot (3 221m) en compagnie de Patrick Gabarrou et Simon Deniel. En face sud-ouest de Bionnassay, la pente ainsi que la présence de nombreux ressauts rocheux demandent des conditions très particulières pour que la neige puisse rester collée sur les dalles, ce qui se produit généralement tard au printemps. Pour cette descente de 1200m de dénivelé, Jean-Sébastien propose une cotation de 5.
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[2]: 51 La longue arête ouest a été gravie pour la première fois dans son intégralité depuis le col de Tricot en 1911 par Fraulein Eleonore Hasenclever et Freulein H. Wirthl avec M. Helff, KG von Saar et Richard Weitzenbock. [3] L'itinéraire complet de la face nord-ouest a finalement été escaladé en 1926 par l'homme d'affaires milliardaire et collectionneur d'art, Robert Wylie Lloyd, avec ses guides Adolf et Josep Pollinger. [5] La première ascension hivernale de l'Aiguille de Bionnassay a été réalisée le 20 mars 1929 par A. Charlet, F. Frison Roche, H. Hoerlin, hneider et H. Schroeder. [2]: 51 La face nord a été gravie pour la première fois les 30 et 31 août 1953 par Bertrand Kempf et Claude Laurendeau. Il est classé comme l'un des murs de glace les plus difficiles des Alpes et est rarement tenté. [3] Face Nord-Ouest: Coté AD, le parcours est une face raide et glaciaire entre 40 et 55 degrés. Il y a de nombreuses petites crevasses dans sa pente raide offrant suffisamment de lieux de repos pour réduire l'exposition, mais c'est un itinéraire long et exigeant de plus de 1 km, et peut être difficile en période de glace dure.
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Refuge Durier Saint-Gervais-les-Bains A 3358 mètres d'altitude, sur l'arête frontière, au col de Miage, dans un "décor" très haute montagne et dans une solitude très marquée, dominant de 1600 m le replat des chalets de Miage, un refuge dû au travail fraternel des montagnards "du lieu".
Les nuages nous laissent tout juste trouver le bon itinéraire, tout en nous masquant la distance totale encore à accomplir jusqu'au sommet. Pratiques. À l'aller comme au retour on passe par le couloir rive droite de la face, tout lisse et peu exposé aux séracs. On se retrouve sur les (un! ) nuages à 3700m, les pieds dans 30cm de peuf, ambiance magique. Les derniers 100m seront un peu plus laborieux que le reste, la faute à l'altitude et à une série d'antecimes fourbes. Chaussage au sommet, quelques virages suspendus puis rentrée dans la purée de pois. On temporise 15min puis trouvant une visibilité nous permettant de deviner de loin en loin la trace de montée on se remet à l' action, également guidés par les éperons rocheux et séracs de la face. La neige est agréable à skier mais demande de la vigilance, et on passe sous les nuages vers 3400m pour la partie la plus scenic de la descente (enfin c'est ce qu'on a trouvé mais en même temps avant on y voyait pas grand chose):) Ski entre séracs, ski entre crevasses, ski entre cailloux et déchaussage vers 2450m.