Poeme Sur Les Rondes

Ronde de la grenade par André GIDE III En cette nuit ce furent les fruits qu'ils chantèrent. Devant Ménalque, Alcide et quelques autres assemblés, Hylas chanta la RONDE DE LA GRENADE Certes trois grains de grenade suffirent à faire s'en souvenir Proserpine. Vous chercheriez encore longtemps Le bonheur impossible des âmes. Joies de la chaire et joie des sens Qu'un autre s'il lui plaît vous condamne, Amères joies de la chair et des sens - Qu'il vous condamne – moi je n'ose. Poeme sur les rondes 3. - Certes, Didier, philosophe fervent, je t'admire Si la croyance en ta pensée ne te fait à la joie de l'esprit Croire aucune autre préférable. Mais pas dans tous les esprits se peuvent de telles amours. Et certes, aussi moi je vous aime, Mortels tressaillements de mon âme, Joies du cœur, joies de l'esprit - Mais c'est vous, plaisirs, que je chante. Joies d la chair, tendres comme l'herbe, Charmantes comme les fleurs des haies. Fanées plus vite, ou fauchées, que les luzernes des prairies, Que les désolantes spirées qui s'effeuillent dès qu'on les touche.

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Poeme Sur Les Rondes 3

15 poèmes < 2 3 4 5 6 Phonétique (Cliquez pour la liste complète): éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât... Au vieux roi de Thulé sa maîtresse Adèle Avait fait en mourant don d'une coupe d'or, Unique souvenir qu'elle lui laissait d'elle, Cher et dernier trésor. Dans ce vase, présent d'une main adorée, Le pauvre amant dès lors but à chaque festin. La liqueur en passant par la coupe sacrée Prenait un goût divin. Et quand il y portait une lèvre attendrie, Débordant de son coeur et voilant son regard, Une larme humectait la paupière flétrie Du noble et doux vieillard. Poeme sur les rondes 4. Il donna tous ses biens, sentant sa fin prochaine, Hormis toi, gage aimé de ses amours éteints; Mais il n' attendit point que la Mort inhumaine T' arrachât de ses mains. Comme pour emporter une dernière ivresse, Il te vida d'un trait, étouffant ses sanglots, Puis, de son bras tremblant surmontant la faiblesse, Te lança dans les flots.

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Insensé! m'être ému quand la pitié s' expie! Pourtant c'est Prométhée, oui, c'est ce même impie Qui naguère t' aidait à vaincre les Titans. J ' étais à tes côtés dans l' ardente mêlée; Tandis que mes conseils guidaient les combattants, Mes coups faisaient trembler la demeure étoilée. Il s' agissait pour moi du sort de l' univers: Je voulais en finir avec les dieux pervers. Ton règne allait m' ouvrir cette ère pacifique Que mon cœur transporté saluait de ses vœux. En son cours éthéré le soleil magnifique N ' aurait plus éclairé que des êtres heureux. La Terreur s' enfuyait en écartant les ombres Qui voilaient ton sourire ineffable et clément, Et le réseau d' airain des Nécessités sombres Se brisait de lui-même aux pieds d'un maître aimant. Tout était joie, amour, essor, efflorescence; Lui-même Dieu n' était que le rayonnement De la toute-bonté dans la toute-puissance. O mes désirs trompés! O songe évanoui! Le poème « La ronde des saisons » – Alice Babin. Des splendeurs d'un tel rêve, encor l'œil ébloui, Me retrouver devant l' iniquité céleste.

Devant un Dieu jaloux qui frappe et qui déteste, Et dans mon désespoir me dire avec horreur: « Celui qui pouvait tout a voulu la douleur! » Mais ne t' abuse point! Sur ce roc solitaire Tu ne me verras pas succomber en entier. Un esprit de révolte a transformé la terre, Et j'ai dès aujourd 'hui choisi mon héritier. Il poursuivra mon œuvre en marchant sur ma trace, Né qu'il est comme moi pour tenter et souffrir. Aux humains affranchis je lègue mon audace, Héritage sacré qui ne peut plus périr. La raison s' affermit, le doute est prêt à naître. Enhardis à ce point d' interroger leur maître, Des mortels devant eux oseront te citer: Pourquoi leurs maux? Poème. Cancer. La ronde des cancers. - Montmartre secret. Pourquoi ton caprice et ta haine? Oui, ton juge t' attend, - la conscience humaine; Elle ne peut t' absoudre et va te rejeter. Le voilà, ce vengeur promis à ma détresse! Ah! quel souffle épuré d' amour et d' allégresse En traversant le monde enivrera mon cœur Le jour où, moins hardie encor que magnanime, Au lieu de l' accuser, ton auguste victime Niera son oppresseur!

July 5, 2024