Chez Moi De René De Obaldia

Mais à une telle quille Je n'en dirai pas plus long. René de Obaldia Ecrit par Téa L'interprétation de Téa et Enzo … en image! enzo et téa Autres interpretations. marine et constance. Alexandre et Claudia Loïc et Enzo P A la manière de « Chez Moi » d'Adrien Couture On dresse un perroquet Il est capable de parler L'anglais et le Portugais Chez moi, dit le petite fille Je joue avec des robots turbo Ils m'emmenent au casino à Monaco Notre château est un tombeau Qui vient tout droit d'un zoo On a trois araignées Quand on passe le balai Elles nous piquent de trois côtés Vit un empereur amateur Il joue aussi bien qu'un footballeur Footballeur! dit la petit fille Si je vois un ballon, je vais te dribbler Mais avec un tel putois, je n'irai plus chez toi! !

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Chez Moi – Obaldia Chez moi, dit la petite fille On élève un éléphant. Le dimanche son œil brille Quand papa le peint en blanc Chez moi, dit le petit garçon On élève une tortue. Elle chante des chansons En latin et en laitue. Chez moi, dit la petite fille Notre vaisselle est en or. Quand on mange des lentilles On croit manger un trésor. Chez moi, dit le petit garçon Nous avons une soupière Qui vient tout droit de Soissons Quand Clovis était notaire. Chez moi, dit la petite fille Ma grand-mère a cent mille ans. Elle joue encore aux billes Tout en se curant les dents. Chez moi, dit le petit garçon Mon grand-père a une barbe Pleine pleine de pinsons Qui empeste la rhubarbe. Chez moi, dit la petite fille Il y a trois cheminées Et lorsque le feu pétille On a chaud de trois côtés. Chez moi, dit le petit garçon Passe un train tous les minuits. Au réveil mon caleçon Est tout barbouillé de suie. Chez moi, dit la petite fille Le pape vient se confesser. Il boit de la camomille Une fois qu'on l'a fessé.

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Mon cœur bondit d'allégresse dans ma poitrine, une excitation inouïe s'empare de moi: je vais faire la connaissance de mon ange-gardien! " C'est avec ces mots que René de Obaldia, romancier, poète, académicien et dramaturge imaginait sa fin et concluait sa savoureuse Exobiographie, parue chez Grasset, comme l'ensemble de son œuvre. René de Obaldia, entre farce et métaphysique Né à Hongkong en 1918 d'un père consul du Panama et d'une mère française, René de Obaldia, à qui l'on promettait 48 heures de vie, tant sa santé semblait fragile, fêtait en octobre dernier ses cent ans. À sa vingtaine, il est incorporé dans l'armée française et bientôt détenu par les Allemands pendant quatre ans. Cette expérience précoce de la cruauté le porte à s'interroger tout au long de sa vie sur la condition humaine. C'est à la Libération qu'il prend la plume en tant que parolier pour Luis Mariano avant de collaborer à diverses revues littéraires. Mais son talent se déploie bientôt à travers le roman, la poésie et bien entendu le théâtre qui lui vaut d'être connu dans le monde entier.

Mais à une telle quille Je n'en dirai pas plus long. (Innocentines)

July 3, 2024