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Posted at 09:35h in Vie monastique Mardi 24 mai: Saint Benoît précise quelle doit être la qualité de l'obéissance: « Elle ne sera agréable à Dieu et douce aux hommes que si l'ordre est exécuté sans impatience, sans retard, sans tiédeur ni murmure, ni parole de résistance ». Dieu voit le cœur de chacun et c'est à lui que va l'obéissance. Celle-ci lui sera agréable si elle ne rencontre aucun retard, ni impatience, ni murmure; si non, elle ne sera pas agréée par Dieu. Étant agréable à Dieu, elle sera ainsi douce aussi à l'entourage, car elle va de pair avec la charité. Et on reconnaît dans une telle obéissance un fruit de l'Esprit-Saint. C'est aussi ce même Esprit qui, nous inspirant l'obéissance, nous fait marcher à la suite du Christ Jésus, lui l'obéissant parfait à la volonté de son Père. Tandis que nous avançons vers la Pentecôte, nous prions l'Esprit-Saint de nous donner cette grâce de l'obéissance décrite par saint Benoît. CHAPITRE 6: DU SILENCE. Mercredi 25 mai: Les trois chapitres que nous lisons ces jours-ci: hier, l'obéissance; aujourd'hui le silence et demain, l'humilité, sont liés.

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Que Son témoignage soit reçu, ou non, maintenons-le avec force et détermination. Oui, le Seigneur est puissant, non seulement, pour garder le bon dépôt dans notre cœur, mais également pour faire germer la foi dans celui des sceptiques. Maintenant, vivons par la foi. Oui, croyons que le Seigneur nous aime et nous reçoit. Certes, ce ne sont pas des justes qu'Il est venu chercher, mais des pécheurs. Aussi, quoi que nous ayons fait, que nous ayons chuté ou que nous nous soyons égarés loin de Lui pour un temps, n'ayons pas peur de revenir demander grâce. Le Seigneur Jésus l'a affirmé, Il ne met dehors aucun de ceux qui viennent à Lui. Beaucoup tenteront probablement de nous en dissuader invoquant toutes sortes de prétextes. Surtout, ne leur prêtons pas l'oreille, aucun motif n'est valable quel qu'il soit. N'écoutons que la Parole de Dieu, elle seule doit faire autorité! Or, que dit-elle? « Convertissez- vous et croyez à l'Évangile! » Ne perdons plus de temps, tant que le jour de grâce perdure, obéissons!

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Textes liturgiques (année C): Ex 32, 7-11. 13-14; Ps 50; 1 Tm 1, 12-17; Lc 15, 1-32 Faut-il se désoler du péché des hommes – des nôtres – ou se réjouir de la grâce de Dieu? Faut-il, dans la parabole, regarder les deux fils en se lamentant de l'un ou de l'autre perçu comme miroir de notre cœur ou bien s'émerveiller de la joie patiente et humble du Père? Telle est peut-être une question à laquelle il ne faut pas répondre! La liturgie de la Parole nous présente au fond deux faces d'une même monnaie, la monnaie du salut, le mystère de l'économie divine. D'une part, en effet, avec le symbole du veau d'or, l'itinéraire de saint Paul ou la parabole des deux fils, la réalité du péché est richement présentée. D'autre part et en contraste, avec sa colère que Moïse apaise, avec sa grâce « qui a surabondé » et que proclame Paul ou avec sa joie, véritable fil conducteur des trois paraboles de Luc 15, les textes de ce jour expriment quelque chose du cœur de notre Dieu. C'est un peu ces deux faces que nous allons reprendre maintenant: sens du péché et révélation du salut de Dieu.

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L'Ecriture avec la figure d'un bovidé nous en montre tout le ridicule, le non-sens et la laideur. Le péché avilit: ainsi les hébreux se dénudent-ils de leurs bijoux, ainsi le puiné va-t-il garder les porcs – animal impur – rêvant même de manger leur nourriture. Le péché oublie ou a l'illusion de pouvoir tout reconstruire à partir de zéro (d'ailleurs dans le récit du veau d'or, Dieu même est tenté par cela – oublier les promesses passées et constituer un nouveau peuple – avant que d'être dissuadé par Moïse). Le péché se contente au fond de l'immanence, d'un espace à notre mesure, réduit à la finitude: il vient comme incurver notre monde et le couper de Dieu transcendant. La révélation du salut vient mettre cela en lumière (« tous les hommes sont pécheurs » résume saint Paul dans l'épître aux Romains) mais – deuxième face de notre monnaie – en révélant que nous en sommes sauvés: par Jésus mort et ressuscité nous dit Paul; car Dieu se réjouit de ce qui, perdu, est retrouvé et de ce qui, mort, est revenu à la vie nous dit l'évangile.

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28/05/2022 00:40 VIVRE PAR LA FOI, NOTRE PRIORITÉ Le monde se moque de Dieu et de Son Christ. Le grand salut que Dieu propose aux hommes est constamment tourné en dérision et méprisé. Nous le constatons chaque jour, tout ici-bas est contraire à la piété. N'est-ce pas la triste réalité? Pourtant, sous le ciel, il n'y a pas un autre Nom qui ait été donné aux hommes que celui de Jésus-Christ, par lequel nous devions être sauvés. Rien n'y fait, l'hostilité de ce monde envers le Christ et ceux qui confessent Son Nom est indéniable. Veillons soigneusement à ne pas être gagnés nous aussi par l'incrédulité. Prenons garde de ne pas nous laisser emporter par quelque discours séduisant ou autre philosophie de ce siècle. Non, n'ayons point honte de l'Évangile de Christ, car c'est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient. Incontestablement, qui s'en détourne le fait au plus grand mépris de son âme car telle personne la prive du bien le plus précieux. Aussi, que le temps soit favorable ou non, proclamons le salut en Christ.

L'objection la plus courante à la doctrine de la prédestination est qu'elle est injuste. Pourquoi choisirait-il certaines personnes plutôt que d'autres? Il est important de garder à l'esprit que personne ne mérite d'être sauvé. Nous avons tous péché (Romains 3. 23) et méritons le châtiment éternel (Romains 6. 23). Par conséquent, il aurait été parfaitement juste que Dieu nous condamne tout à passer l'éternité en enfer. Il a cependant choisi de sauver certains d'entre nous. Il n'est pas injuste envers ceux qu'il n'a pas choisis: ils ont ce qu'ils méritent. Que Dieu choisisse de faire grâce à certains n'est pas injuste envers les autres. Étant donné que personne ne mérite rien de la part de Dieu, personne ne peut objecter s'il ne reçoit rien de lui. Imaginons que quelqu'un donne de l'argent à cinq personnes recrutées dans un groupe de vingt: les quinze personnes restantes seront-elles fâchées? Probablement. Mais est-ce que ce serait justifié? Non. Pourquoi? Parce que cette faveur n'était un dû pour aucune des personnes, qu'elles l'aient reçu ou non: il a tout simplement fait un cadeau à certains.

July 5, 2024