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"Si les parents savaient véritablement ce qu'il se passe entre les murs des établissements qui accueillent leurs enfants, ils prendraient peur", assure la gynécologue Violaine Guérin, présidente de l'association Stop aux violences sexuelles, au diapason avec bien d'autres acteurs engagés sur le terrain. "Il y a trente ans, quand j'ai commencé à exercer, jamais je n'aurais entendu une jeune fille me confier qu'elle avait eu son premier rapport avec deux garçons rencontrés sur Facebook. Sexisme à l école silence dans les rants and raves. Aujourd'hui, je peux vous donner les tarifs exacts des fellations pratiquées dans les toilettes de certains établissements", poursuit-elle. Le sexisme à l'école prend souvent racine dès la maternelle et le primaire, à travers des pratiques jugées parfois "innocentes" comme le "chat fesse" ou le "jeu de la main", qui permet aux garçons d'engranger des points lorsqu'ils touchent la poitrine, les fesses ou le sexe de leurs petites camarades. Ou encore cette "blague" qui consiste à soulever les jupes des filles avec sa règle.
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Ce "tu suces? " jeté au visage d'une élève du lycée Jacques-Prévert, à Savenay, près de Nantes, pour avoir eu l'"audace", encore une fois, de porter une jupe avec des chaussettes hautes et des souliers à talons. Mais aussi, parce que désormais le sexisme prend de nouvelles formes, des garçons qui refusent de s'asseoir à côté de leurs homologues féminines au collège Versailles de Marseille... LIRE AUSSI >> N'abandonnons pas les filles Ces anecdotes, glanées à travers toute la France, sont très loin d'être des cas isolés. Et les établissements cités ci-dessus ne sont pas forcément les plus "difficiles" ou les plus laxistes en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. "Si les parents savaient... "Si les parents savaient" ce que subissent leur fille à l'école.... " Parmi eux, beaucoup, comme le lycée d'Alembert par exemple, ont même le mérite de dénoncer haut et fort ce qui se cache ailleurs. Mais voilà, entre l'accès à la pornographie - facilité par Internet, les smartphones et les tablettes -, la violence et le harcèlement pratiqués à grande échelle sur les réseaux sociaux, les stéréotypes de genre intégrés dès le plus jeune âge et, enfin, le développement de la radicalité religieuse dans certains établissements, c'est bien toute l'Education nationale qui doit faire face à une très inquiétante situation.
Thème de leur visite: « l'incidence de la montée des communautarismes sur les relations garçons-filles et les problèmes de mixité ». Les réponses que L'Express a pu se procurer sont édifiantes: « insultes particulièrement crues », « jugements péremptoires de la part des garçons sur les habitudes vestimentaires des filles », « propos injurieux dès qu'une fille se met en jupe », « très rares relations amoureuses voire même amicales », « certains estiment que le traitement cruel des femmes dans certains pays est normal si c'est leur religion », « certains élèves peuvent avoir du mal à accepter les remarques d'un professeur femme »... Sexisme à l'école, silence dans les rangs | Sexisme, Établissement scolaire, Scolaire. C'était il y a treize ans, mais Bernard Ravet doute que la situation ait évolué favorablement. « Récemment, une maman d'élève évoquait le cas de ce gamin de maternelle qui refusait de prendre la main d'une maîtresse parce que c'était une femme... », soupire l'ancien proviseur. Des faits difficiles à évoquer par les enseignants qui craignent d'être taxés de « racistes » par les uns ou de faire, malgré eux, le jeu des extrêmes.