Emir Abdelkader Et Les Kabyles

C'est en souvenir d'une rédaction lors d'un examen de passage du collège au lycée dont la portée idéologique est sans conteste d'une haute importance pour le pouvoir de l'époque et qui pour une raison similaire concernant cette fois-ci la Badissiya, a fait réagir outrageusement le fils du colonel Amirouche. Il va de soi que l'excès du langage d'un politique est inapproprié pour porter un jugement sur des événements historiques surtout lorsqu'il s'agit d'une défaite militaire. Tout au plus on peut analyser les conditions historiques de la défaite militaire de l'Emir Abdelkader et les conséquences politiques des accords de la Tafna. Certainement ces accords ont contribué à renforcer la domination française en Algérie. Mais ce sont des faits de guerre qu'on ne peut pas comparer aux actions héroïques des révolutionnaires algériens auréolés par l'acte légal de la naissance de l'Etat algérien du moment où Krim Belkacem et la délégation qui l'accompagnait signaient les accords d'Evian. Autrement dit, l'instrumentalisation idéologique du panarabisme d'hier ou aujourd'hui, la badissiya dans sa version algérianiste produit toujours des réactions hostiles faute d'un discernement politique.

Emir Abdelkader Et Les Kabyles Et

Boufatis (Wilaya d' Oran) Contribution de Abdelkader BEN BRIK* Emir Abdelkader, berbere de la tribu des Ait Ifran (Mascara 1808- Damas 1883) L'Histoire de l'Algérie demeure ''cadenassée'' par des gens qui n'admettent que ceux qui leur semble marcher avec leur fausse histoire. Depuis 1986, date du début de nos recherches et investigations dans un des créneaux de l'histoire authentique de la résistance et révolution algérienne et tous les résultats réalisés, à ce jour j'ai compris beaucoup de choses et j'ai appris aussi certaines vérités, mais j'ai rencontré devant moi un mur, une muraille, un silence glacial et aucune compassion pour mettre à la portée et à la lecture de tous les Algériens et non Algériennes aussi, une toute petite histoire d'un groupe de valeureux combattants qui s'est sacrifié pour que vive cette patrie l'Algérie. Pour donner un aperçu, nous commençons par citer, les deux combattants pour la liberté de l'Algérie, il s'agit de FENDI Abdallah ould Sidi Souleimane Bousmaha et Amar le Kabyle.

Le 08 Novembre 1848; L'Émir Abdelkader et sa suite arrivent au château d'Amboise par Bordeaux Ils sont 80 personnes entre parents, dignitaires et domestiques. La famille de l'Émir est composée de sa mère Lalla Zohra, ses femmes Kheira, Aicha et Embarka et ses trois fils Mohamed, Mohieddine et El Hachemi. Les captifs sont installés au niveau d'une des ailes du château au premier étage. Le commandement est confié au capitaine d'artillerie Boissonnet appuyé par deux compagnies d'infanterie qui assurent la surveillance des prisonniers L'Émir et ses compagnons s'accommodent difficilement du climat de cette région de France (La Touraine), le soleil d'Afrique leur manque. Ils supportent avec peine la monotonie de la captivité. L'Émir perçoit une aide financière de 250 par trimèstre, versée par l'administration française Durant la détention et à la suite de nombreux décès enregistrés parmi les prisonniers algériens, le 21 Décembre 1848, un cimetière leur est consacré dans l'angle Sud Est du parc du château.

July 3, 2024