Ce 23 Décembre 2011 D'anthony Fiche D Arrêt 2

Commentaire de l'arrêt Danthony et autres. La légalité d'un acte administratif peut être externe ou interne. Dans le cadre d'une légalité externe, il y a trois différents moyens à respecter, qui sont la compétence, la procédure et la forme. Lorsque l'un d'entre eux est entaché de vice, cela permet l'ouverture d'un recours pour excès de pouvoir. Dans l'arrêt intitulé Danthony et autres rendu le 23 décembre 201 1 par l'Assemblée du Conseil d'État, un recours pour excès de pouvoir a été ouvert concernant un vice de procédure. En l'espèce, Monsieur Danthony et autres ont demandé l'annulation pour excès de pouvoir d'un décret rela tif à la création de l'Éco le normale supérieure de Lyon. En effet, cette école ainsi que celle de Fontenay-Saint-Cloud ont pris la décision de se regrouper, sur le fondement de l'article L. 71 1-1 du code de l'éducation. Cette fusion a été approuvée par le décret attaqué. Quand le vice n’est pas assez vicieux, l’acte demeure (CE, ass., 23/12/2011, Danthony). Le requérant invoque alors l'irrégularité de l'acte quant au déroulement des délibérations des conseils d'administrations de ces écoles.

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Ce 23 Décembre 2011 D'anthony Fiche D Arrêt 2

A. Les principes classique de l'appréciation à l'origine d'une jurisprudence incertaine Le vice de procédure désigne le non-respect d'une règle de procédure légale qui peut remettre en cause la décision prise. L'erreur peut provenir d'une absence de signature, d'une faute de frappe ou encore de l'omission de consultation d'un avis préalable. Cependant, le vice n'entraîne pas forcement l'annulation de l'acte. En effet, la jurisprudence opère une distinction en fonction du caractère substantiel ou accessoire du vice. Cabinet d'avocats Symchowicz & Weissberg » Le Conseil d’État refuse d’appliquer la décision Danthony au défaut de motivation des décisions administratives. Le vice de procédure entraînera l'illégalité de l'acte uniquement lorsque la formalité est substantielle, c'est-à-dire lorsqu'elle est de nature à avoir influencé la décision ou lorsqu'elle porte atteinte aux intérêts des administrés. Cette distinction pour simplifier ce type de contrôle du juge administratif. On observe cependant une limite à cette hypothèse, en effet la jurisprudence n'est pas uniforme en matière de vice de procédure. Le juge administratif a assuré que le non respect d'une consultation obligatoire entraînait l'illégalité de l'acte, puis il a admis qu'eux égards aux circonstances de l'affaire ce non-respect pouvait ne pas entraîner l'annulation.

Ce 23 Décembre 2011 D'anthony Fiche D Arrêt 7

En outre, la consultation préalable qu'elle soit facultative ou obligatoire, n'est pas nécessairement constitutive d'une garantie. Cette consultation consiste en permettre une certaine information pour la personne publique qui est amenée à prendre la décision. Si les juges du Palais Royal ont participé à un certain renouveau de leur office, il n'en reste pas moins qu'ils ont décidé de procéder également à l'avènement d'un principe d'une certaine sobriété II. [... Commentaire de l'arrêt Danthony (n 335033) du Conseil d'État, du 23 décembre 2011 : acte vicié et abrogation - blog Doc-du-juriste.com. ] [... ] Dans le cas de l'espèce, les juges suprêmes du Conseil d'État ont décidé de reporter les effets de l'annulation à une date ultérieure, intervenant notamment le 30 juin 2012. De cette manière, il a permis de valider de façon purement rétroactive les effets qui ont eu lieu par le passé et qui intéresse donc la création de l'école, mais aussi de la fusion, du groupement en cause dans cette décision Danthony du 23 décembre 2011. Dans ce fait, l'office du juge administratif français prend donc en compte « [l]es conséquences de la rétroactivité de l'annulation du décret attaqué » et donc, pour lui de tels effets produiraient nécessairement des conséquences qualifiées d'excessives. ]

Ce 23 Décembre 2011 D'anthony Fiche D Arrêt 4

Solenn LE DOUARIN – Contentieux administratif – Droit des collectivités territoriales – Droit public général L'administration ne peut plus ni retirer ni abroger une décision entachée d'un vice de procédure qui n'est pas susceptible d'exercer une influence sur le sens de la décision ou qui n'a privé la personne concernée d'une garantie. L'article L. 242-1 du Code des relations entre le public et l'administration (CRPA), qui a codifié le principe établi par l'arrêt Ternon (CE, 26 octobre 2001, Ternon, n°197018), dispose que « L'administration ne peut abroger ou retirer une décision créatrice de droits de sa propre initiative ou sur la demande d'un tiers que si elle est illégale et si l'abrogation ou le retrait intervient dans le délai de quatre mois suivant la prise de cette décision ». Ce 23 décembre 2011 d'anthony fiche d arrêt 4. Ainsi, l'administration ne peut retirer ou abroger une décision créatrice de droit qu'à deux conditions: Que cette décision soit illégale; Que ce retrait ou cette abrogation intervienne dans les 4 mois suivant la prise de cette décision.

Cet arrêt concerne toutes les procédures administratives: de l'adoption d'une délibération, à la passation d'un contrat, en passant par un licenciement ou l'adoption d'un incipe clair en apparence, il a tout de même fallu deux ans de jurisprudence[…] Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous Pas encore abonné? Besoin d'aide pour vous connecter? Contactez-nous au +33 4 76 65 93 78 (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30) ou à l'adresse suivante:

July 5, 2024