Homélie 4E Dimanche De Pâques B Le

Les premières communautés chrétiennes n'ont pas du tout vécu en « paradis terrestre ». Jean, lui-même, dans sa grande fresque mystique, symbolique et liturgique, n'hésite pas à le rappeler… Ceux qui sont « debout devant le trône et devant l'Agneau en vêtements blancs avec des palmes à la main… viennent de la grande épreuve » (2 e lecture). Pour suivre l'Agneau et Pasteur jusqu'au triomphe du rassemblement final, il faut l'avoir écouté, suivi et avoir partagé avec lui aventures, périls et souffrances. 4e dimanche de Pâques, année B. Tout commence par une parole reçue ou rejetée. Parole de quelqu'un. Une parole divine, incarnée en Jésus Christ, Vérité et Vie, Chemin sûr et Source intarissable. L'être et la voix ne font qu'un. Un Bon Pasteur qui donne nourriture de vie éternelle à ses brebis qui l'écoutent, le connaissent et le suivent. Cependant, l'image romantique du Bon Pasteur, qui nous reste souvent en mémoire, comme aussi le cliché des « moutons de Panurge », ne sont guère susceptibles de nous faire « abandonner nos filets » ou affronter autrement les orages et tempêtes terrestres.

Homélie 4E Dimanche De Pâques B 2017

Soyons-en les témoins! C'est ce que l'Église nous demande aujourd'hui, en cette 55 e journée mondiale de prière pour les vocations, à travers la voix du pape François dans son message pour ce dimanche: « chacun de nous est appelé – à la vie laïque dans le mariage, à la vie sacerdotale dans le ministère ordonné, ou à la vie de consécration spéciale – pour devenir témoin du Seigneur, ici et maintenant ». Homélie 4e dimanche de pâques b.e. Prions donc pour les vocations: vocations à l'union conjugale, en n'oubliant pas qu'un mariage plein de joie et plein de vie, enraciné dans le sacrement du mariage, est un formidable témoignage pour les brebis égarées, et un vrai réconfort pour les brebis en difficulté au sein du troupeau. Vocations au sacerdoce, vocations à la vie religieuse. Priez pour nous aussi, les carmes de Paris: merci! Amen!

Homélie 4E Dimanche De Pâques B.E

« Berger d'Israël, écoute! » Dieu est souvent ainsi invoqué dans l'Ecriture. Israël a en effet fait l'expérience d'avoir été conduit dans son histoire, c'est-à-dire libéré de Pharaon, c'est-à-dire d'avoir traversé les épreuves du désert, c'est-à-dire d'avoir reçu la manne, l'eau et la Terre promise. Les prophètes ont exprimé ces attitudes divines en filant la métaphore du berger. « Comme un berger, il fait paître son troupeau; de son bras, il rassemble; il porte sur son sein les agnelets, procure de la fraîcheur aux brebis qui allaitent » dit par exemple Isaïe. Les psaumes, cette concrétion de la vie d'Israël à travers la réflexion de ses sages et l'expérience de ses priants, le redisent à leur manière. Le psaume 22 en est comme l'emblème. Homélie 4e dimanche de pâques b h. Il nous invite à croire aujourd'hui au « Dieu berger » de toute humanité. Il y a là expérience personnelle. « Le Seigneur me conduit par le juste chemin », non certes que je n'ai pas à vouloir ni à choisir; « je ne manque de rien », non certes que je sois préservé de toute faim, de tout échec et de la mort.

Homélie 4E Dimanche De Pâques B H

Aucun. « Chefs du peuple et anciens, dit encore Pierre dans le passage que nous venons d'écouter, sachez-le donc, ainsi que tout le peuple d'Israël: c'est par le Nom de Jésus le Nazaréen », et « en nul autre que lui », que les brebis sont conduites vers les prairies de la Vie. 2) Ce n'est pas tout: Jésus se présente à tout le peuple d'Israël comme étant « le bon », « le vrai », au sens où personne d'autre que lui ne prend autant soin de ses brebis. Homélie du 4e dimanche de Pâques C – Paroles du dimanche. Il a donné sa vie pour elles. Il n'a pas fait défection au moment de la Passion, car « le vrai berger donne sa vie pour ses brebis », dit Jésus. Contrairement au berger qui, en fait, n'est rien d'autre qu'un mercenaire au service de lui-même… 3) Enfin, « le bon pasteur, le vrai berger », c'est-à-dire le berger qui connaît ses brebis une par une. Il n'est pas le Chef d'un vague troupeau où les brebis seraient plus ou moins nombreuses, où elles seraient plus ou moins anonymes; il connaît au contraire chacune d'entre elle par son propre nom. Si l'on est attentif à cette disposition du Cœur de Jésus pour ses brebis, nous pouvons même y déceler un véritable motif de fierté de sa part, tant Jésus n'hésite pas à insister sur son attention toute particulière pour chacune de ses brebis.

Homélie 4E Dimanche De Pâques B.R

Mais, encore une fois, Jésus reste sur le seuil de la porte de notre cœur: il attend que nous lui donnions le droit d'entrer. Rassurons-nous … ou plutôt réveillons-nous: il ne changera pas nos vies sans nous! Le deuxième obstacle à la réalisation de notre vocation nous est donné par une autre image de l'évangile. Jésus ne parle plus de lui-même avec l'image du pasteur mais avec le symbole de la porte: « Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé. Homélie du 4e dimanche de Pâques B – Paroles du dimanche. » Jésus est le point de passage obligé pour aller vers Dieu. Il est « le chemin, la vérité et la vie. » (Jn 14, 6) Il n'y a pas d'autre accès au Dieu véritable que par son Fils en qui il nous a tout donné. Ceci a des conséquences qui ne concernent pas que 'la religion', comme si on pouvait isoler Dieu dans un coin de notre vie: il y aurait notre vie privée, notre vie professionnelle, nos engagements associatifs et notre pratique religieuse. Non, nous dit Jésus: c'est toute notre vie qui doit passer par le filtre de l'Evangile.

Il n'a pas répondu à la violence. C'est un exemple qu'il nous a donné afin que nous suivions ses traces: "Dans son corps, il a porté nos péchés afin que nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la justice. " En écoutant cet Evangile, nous comprenons l'importance de cet appel du Christ: il est la porte par laquelle nous sommes tous invités à passer; il s'agit pour nous de l'imiter, de vivre comme il a vécu, d'aimer comme il a aimé. C'est aussi par cette porte que passent toutes nos prières: toutes celles de la messe se concluent en disant "par Jésus, ton Fils, notre Seigneur". Les prières de l'Eglise sont offertes au Christ pour qu'il les présente au Père. "Il est le seul médiateur d'une alliance nouvelle. (He 9. 5) C'est par lui que nous devons passer pour avoir un rapport authentique avec Dieu. Homélie 4e dimanche de pâques b.r. Notre mission de chrétiens baptisés et confirmés, c'est de montrer cette porte à ceux et celles qui ne la connaissent pas. Beaucoup s'engagent sur des chemins de perdition et vont vers leur malheur.

A la cathédrale de Strasbourg, en 1521, ils étaient 120. Trois siècles plus tard, dans le Royaume de Naples, la capitale comptait, paraît-il, 2. 000 prêtres diocésains, 3. 000 prêtres marginaux sans fonction précise, 104 couvents, avec 4. 500 moines et 10. 000 moniales, c'est-à-dire 4% de la population. Imaginez aujourd'hui, à Bruxelles, ils seraient 40. 000! Avec Vatican II, on a retrouvé une vaste palette de tâches et de responsabilités qui, dans l'Eglise, peuvent, sinon doivent revenir à des laïcs. Après la foi confirmée par le baptême, il y a pour chacun de nouveaux appels possibles, et donc des vocations particulières à prendre certains engagements de service et de responsabilité. En fonction des aptitudes personnelles, des besoins de l'Eglise, d'un appel intérieur, ou celui de la communauté. Si les chrétiens du monde entier sont aujourd'hui invités à prier pour les « vocations », il ne s'agit plus uniquement, comme jadis, de prier pour les vocations sacerdotales et religieuses, mais d'abord pour que le peuple de Dieu, et par conséquent chacun de ses membres, réponde à sa vocation chrétienne.

July 8, 2024