Juste La Fin Du Monde Paris

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Juste La Fin Du Monde Paris Http

20/09/2016 à 21:16, Mis à jour le 20/09/2016 à 21:39 Après le choc "Mommy", Xavier Dolan s'attaque à une pièce de Jean-Luc Lagarce avec un casting cinq étoiles. Note: 3 sur 5 Réalisé par: Xavier Dolan La suite après cette publicité Avec: Nathalie Baye, Vincent Cassel, Marion Cotillard, Léa Seydoux et Gaspard Ulliel Date de sortie: 21 septembre 2016 Synopsis Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, le film raconte l'après-midi en famille d'un jeune auteur qui, après 12 ans d'absence, retourne dans son village natal afin d'annoncer aux siens sa mort prochaine. Bande annonce Critique En cinq films et à seulement 27 ans, le Canadien Xavier Dolan est devenu la rock-star du cinéma mondial. Tous les acteurs rêvent de tourner avec le metteur en scène de «Mommy» et de mémoire récente de festivaliers, peu de films avaient suscité autant d'attente que «Juste la fin du monde» avant le dernier Festival de Cannes. Il faut un certain cran pour affronter la meute des loups critiques affamés par l'odeur du sang et de la polémique.

Juste La Fin Du Monde Partie 1 Scène 1

Juste la fin du monde a remporté le Grand Prix et le Prix Œcuménique lors du dernier Festival de Cannes.

Juste La Fin Du Monde Partie 1 Scène 9

Catherine, la belle-sœur que Louis rencontre pour la première fois, timide, effacée que tout le monde prend pour une idiote est la seule qui devine peut-être la raison cachée de cette visite. Ecrasé par la mélancolie, il ne parvient plus à s'exprimer. Xavier Dolan adapte pour le grand écran la pièce de Jean-Luc Lagarce, largement autobiographique. Ecrite en 1990, cinq ans avant le décès de son auteur, mort du sida, elle laissait planer tout au fil de la narration, le stigmate de la maladie, le spectre de l'homophobie. Le sixième long métrage du réalisateur québécois, Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 2016, est plus elliptique à ce sujet. Film à fleur de peau, tragédie intime, Xavier Dolan raconte les impossibles retrouvailles d'une famille dysfonctionnelle, véritable champ de bataille où l'amour et la haine semblent se confondre. Dans la touffeur d'un jour de canicule, ce huis clos claustrophobe embrasse le chaos des névroses et question la place du fils prodigue au cœur de la fratrie.

Juste La Fin Du Monde Partie 1 Scène 3

Le retour du fils aîné Louis est parti depuis longtemps. Il a quitté sa région natale, sa maison d'enfance, la famille qui l'a vu naître et grandir. Il voulait devenir quelqu'un. Renaître ailleurs. Loin des siens. Libre. À sa famille, il envoyait des cartes postales. Pas de nouvelles, pas de confidences, juste un signe de vie. Comme dans la plupart des pièces de Lagarce, le retour sonne l'heure du bilan. À l'aune de sa mort, revenir sur ses pas, affronter ce qu'on a fui, parait plus que jamais nécessaire. Mais il y a ceux qui sont restés. Leurs mots, enfouis depuis longtemps, jaillissent et plaident pour leur propre réalité. Le terrain de jeu est la famille. Un nœud inextricable. Cet endroit de l'enfance, qui semble toujours nous rappeler, comme s'il était finalement le seul à nous faire tomber le masque. Plus que le rapport à la mort, nous nous intéressons particulièrement à cette friction entre Louis, l'homme habile, et cette famille popu aux aspirations étriquées. La pièce repose essentiellement sur les échanges maladroits entre ces personnages, aussi familiers qu'étrangers, qui se cherchent et s'expriment brutalement.

Du courage (et du talent), Xavier Dolan en a à revendre. En adaptant pour le cinéma la pièce du dramaturge français Jean-Luc Lagarce, il s'attaquait à l'Everest. En choisissant un casting de stars françaises – Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Vincent Cassel et Nathalie Baye -, il optait pour l'ascension par la face la plus difficile. Une voix unique Comme pour chaque Xavier Dolan, il faut passer par un sas de décompression. Accepter l'hystérie des dialogues et la stylisation extrême de la mise en scène. Le prodige reste fidèle à la lettre du texte d'origine, huis clos familial étouffant qui fonctionne par des scènes d'affrontement verbal entre le héros et un membre de sa famille. Bien sûr, le film repose principalement sur les performances d'acteur. Dans le rôle du frère ainé vindicatif, Vincent Cassel crève l'écran alors que Marion Cotillard parvient à exister, elle aussi, dans un rôle plus effacé. Mais la vraie star c'est Nathalie Baye, méconnaissable et jubilatoire dans le rôle de la mère allumée de Louis.

July 5, 2024