Arrêt Dame Lamotte

B)- Leur place dans la législation Les principes généraux du droit ont force obligatoire et le juge administratif peut juger l'annulation d'un acte administratif, si ils ne sont pas respectés. Avant 1958, la doctrine les considérés comme ayant une autorité égale à celle de la loi, bien que le juge administratif les faisaient prévaloir sur certaines loi comme dans l'arrêt Dame Lamotte du 17 février 1950. Depuis la Constitution de 1958, le Conseil d'Etat affirme la subordination des règlements autonomes, aux principes généraux du droit, comme il le montre dans l'arrêt Syndicat des Ingénieurs Conseils du 26 juin 1959. Certains auteurs après cet arrêt leur ont accordés une valeur Constitutionnelle, car le Conseil d'Etat affirme que ces principes généraux du droit sont dans le préambule de la Constitution. Le Conseil Constitutionnel distingue deux catégories de principes généraux du droit: ■ les PGD à valeur Constitutionnelle qui de rattachent au préambule de la Constitution de 1958. ■ les PGD à valeur législative.

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Dissertation: Commentaire d'arrêt Ministre de l'agriculture c/ dame Lamotte. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 4 Octobre 2016 • Dissertation • 1 344 Mots (6 Pages) • 1 586 Vues Page 1 sur 6 Commentaire d'arrêt Ministre de l'agriculture c/ dame Lamotte Le recours pour excès de pouvoir est « l'arme la plus efficace, la plus économique et la plus pratique qui existe au monde pour défendre des libertés individuelles ». Cette citation du juriste Gaston Jèze est confirmée par la solution rendue par le Conseil d'État dans son arrêt Dame Lamotte du 17 février 1950. La loi du 27 août 1940 permettait au préfet de concéder, pour mise en culture immédiate, toute parcelle abandonnée ou inculte depuis plus de deux ans. C'est en application de cette loi que le préfet de l'Ain concède « pour une durée de neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 1er février 1941 » au sieur de Testa le domaine de Sauberthier (Montluel), appartenant à la dame Lamotte. Le Conseil d'État avait dû annuler le 24 juillet 1942 et le 9 avril 1943 deux arrêtés du préfet faisant l'objet de concession de terres.

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Bien que l'arrêt Téry du 20 juin 1913 évoque à son tour les les principes généraux du droit, leur véritable apparition débutera vers la fin de la seconde guerre mondiale avec l'arrêt Dame veuve Trompier-Gravier du 5 mai 1944, ou le Conseil d'Etat mentionne « le respect des droits de la défense ». Dans l'arrêt Aramu du 26 octobre 1945, le Conseil d'Etat affirme « qu'ils résulte des principes généraux du droit applicables même en l'absence de texte ». Cet arrêt Aramu marque la naissance des principes généraux du droit et affirme leur autonomie. Le Conseil d'Etat, après avoir établit les premiers principes généraux du droit post seconde guerre mondiale, continuera sa tache pour donner des bases solides au droit administratif en multipliant les « naissances » (je parle de celles des PGD) II- L'évolution des PGD Depuis les premiers principes généraux du droit, leur nombre n'a cessé de croître, ainsi que leur diversité (A) quant aux domaines concernés. De plus leur place dans la hiérarchie des normes est parfois contestée (B), bien que les principes généraux du droit en tant que tel ne le sont pas.

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I. Quelles sont les conditions de recevabilité d'un recours devant les juridictions administratives? On appelle « conditions de recevabilité » les conditions devant être réunies pour que le juge puisse être saisi et rendre une décision « prononce sur le fond ». Si l'une des conditions n'est pas remplie, le juge rejette la requête en la déclarant irrecevable, sans même examiner si elle est bien fondée, c'est à dire si l'acte attaqué est effectivement illégal. Les conditions de recevabilité sont les suivantes: - Le requérant doit avoir un intérêt à agir. Un détenu a toujours intérêt à contester une mesure qui le vise personnellement ou qui modifie les conditions de détention de tous les détenus. En revanche, les personnes extérieures ne peuvent contester que les mesures qui les touchent directement: elles ne peuvent pas agir à la place du détenu. - Le requérant doit avoir la capacité à agir. C'est-à-dire avoir l'aptitude à faire valoir lui-même ses droits en justice. Les mineures et les incapables majeurs n'ont pas la capacité d'agir: ils doivent faire appel à leur représentant légal pour les assister devant un tribunal.

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C'est une reconnaissance implicite…. 7195 mots | 29 pages avis jusqu'en 1872, la justice est retenue par le chef d'Etat. En pratique les avis des conseils étaient pratiquement suivis. A partir de 1872 JD, les conseils jugent définitivement eux mm sans avoir à passer par l'approbation du chef de l'Etat. Arrêt CE 13 décembre 1889 Cadot c'est l'arrêt par lequel le CE supprime le système du ministre juge. Faits: Mr Cadot saisit directement le CE sans passer par le Ministre, le CE d'Etat accueille le recours qui n'est pas passé par le ministre dont la compétence….

Mais l'article 4 de la loi du 23 mai 1943 interdit seulement le recours administratif ou judiciaire. C'est pour cela que le Conseil estime que ce texte ne pouvait avoir pour effet d'exclure le recours pour excès de pouvoir, destiné à « assurer, conformément aux principes généraux du droit, le respect de la légalité ». De ce fait, il s'est reconnu la capacité de statuer comme juge de l'excès de pouvoir sur la demande en annulation de l'arrêté du préfet de l'Ain du 10 août 1944 formée par la dame Lamotte.... Uniquement disponible sur
July 5, 2024