Détention Provisoire Après Garde À Vue Claude Miller

Pour qu'une personne soit placée en détention provisoire, il faut à la fois qu'il existe un « lourd » soupçon à son encontre, c'est-à-dire une forte présomption de culpabilité (alors que le déclenchement des poursuites ne requiert qu'un soupçon « suffisant ») et un motif de placement en détention provisoire. Le code de procédure pénale énumère de façon limitative la liste de ces motifs: risque de fuite, risque d'obscurcissement de la procédure et risque de récidive, ce dernier motif n'étant susceptible d'être retenu que pour certaines infractions (en particulier les infractions contre les moeurs, ainsi que les coups et blessures). Par ailleurs, le principe de proportionnalité, auquel la Cour constitutionnelle fédérale reconnaît une valeur constitutionnelle, exclut le recours à la détention provisoire - et donc à la garde à vue - lorsque l'infraction n'est pas grave. C'est en règle générale le cas lorsque la peine d'emprisonnement prévue ne dépasse pas six mois. Par ailleurs, le code de procédure pénale permet aux policiers de placer en garde à vue une personne qu'ils soupçonnent d'avoir commis une infraction afin d' établir son identité.

Detention Provisoire Après Garde À Vue

Les deux hommes, âgés de 23 et de 27 ans, qui avaient été placés en garde à vue ce mardi dans le cadre de l'enquête sur la mort de Jérémie Cohen, renversé par un tramway le 16 février à Bobigny (Seine-Saint-Denis), ont été déférés ce jeudi dans l'après-midi et présentés à un juge, indique le procureur de la République, Éric Mathais. Le parquet a requis des placements en détention provisoire à leur encontre. Les deux hommes s'étaient rendus mardi après-midi d'eux-mêmes aux services de police. Au cours de leurs auditions, ils ont décrit deux scènes de violences survenues ce jour-là. Sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on apercevait la victime de 31 ans courir pour échapper à ses agresseurs, traversant la chaussée puis les voies de tramway avant d'être percuté. «Aucun élément objectif permettant de caractériser un motif discriminatoire» à ce stade, insiste le procureur « Une première scène, qui n'apparaissait pas sur la vidéo, impliquait les deux individus et la victime, précise le parquet dans un communiqué.

l'essentiel Cédric Jubillar a fait l'objet ce vendredi d'une mise en examen pour "homicide volontaire par conjoint" et placé en détention provisoire. Son avocat décrit un "homme abattu" après 40 heures de garde à vue. "Abattu" c'est le terme qu'a utilisé l'avocat de Cédric Jubillar, Me Jean-Baptisqte Alary, pour désigner l'état d'esprit de celui est désormais placé en détention provisoire, après sa mise en examen ce vendredi 18 juin, pour "homicide volontaire par conjoint", dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar. La mise en examen vendredi de Cédric Jubillar pour "meurtre" est "juridiquement incohérente", a t-il affirmé, dénonçant l'absence de "preuves réelles". "Dans quel état d'esprit se trouve Cédric Jubillar? Comme un homme qui vient d'être incarcéré pour la toute première fois, il est abattu", affirme l'avocat à la Dépêche du Midi. L'avocat affirme cependant avoir préparé son client "à cette éventualité". A lire aussi: Disparition de Delphine Jubillar: "J'ai grillé Delphine"... le troublant sms envoyé par son mari Cédric le lendemain de sa disparition "C'est juridiquement incohérent.

July 20, 2024