Transfert Et Contre Transfert Relation Soignant Soigné 2 4 Les

mar, 20/03/2012 - 22:30 #1 Transfert et contre transfert bonjour, je suis étudiante en soins infirmiers et je travaille actuellement sur les soins relationnels. J'ai effectué un stage en EHPAD et ai pris en charge une résidente, meilleure amie de ma grand mère décédée en septembre dernier. J'ai vu en elle la grand mère récemment disparue, la résidente quant à elle, a provoqué un transfert positif sur moi. Situation où les émotions sont ambivalentes, et la juste distance difficile à instaurer. Merci de me donner des informations sur la notion de transfert et contre transfert dans la relation soignant/soigné et la notion d'identification projective. Cette situation a été source de d'avance

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Ainsi contre-transfert et empathie sont étroitement liés et rendent comptent à la fois du lien qui nous relie et de l'espace qui nous sépare de l'autre (Mounir 2002). A partir de la biographie de l'accompagnement psychologique durant cinq ans d'une jeune nigériane, Rebecca, je propose une analyse théorique psychanalytique et ethnopsychanalytique de l'articulation de mes mouvements contre-transférentiels et des limites de mon empathie à son égard. Je déroulerai d'abord les différentes tranches de la psychothérapie avec Rebecca mettant en récit son parcours migratoire lié à son exploitation sexuelle par un réseau de traite des êtres humains et son questionnement singulier quant au féminin et à la maternité. J'évoquerai différents aspects de la relation thérapeutique liés en particulier au rebondissement judiciaire qui la faite passer du statut de victime à celui de criminelle. Dans un second temps, j'analyserai les différentes étapes du contre-transfert traçant les contours de mes capacités empathiques.

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Le transfert est une des façons de penser les enjeux affectifs inconscients de la relation soignant-soigné. Dans le champ du soin, le concept décrit le mode d'investissement du soignant par le patient. Issu de la psychanalyse et des travaux de Freud, sous le nom « d'Ubertragung », il désigne à la fois un mode de transmission, de report et une traduction. Pour la psychanalyse, le transfert est la transposition sur une autre personne (le psychanalyste) de sentiments, désirs jadis organisés ou éprouvés par rapport à des personnages très investis de l'histoire du sujet (parents, grands-parents, frères et sœurs). Ainsi un analysant résistera-t-il à l'analyse de la même façon qu'il s'opposait à son père quand il avait cinq ans. Il le fait en sachant bien que l'analyste n'est pas son père, ce qui est transféré, transposé, reporté, retraduit au présent de la cure c'est l'opposition et la colère qu'il pouvait ressentir à ce moment-là. Dans ce contexte, le transfert constitue une résistance au travail psychique.

Respecter la per­sonne malade, c'est bien res­pec­ter son inti­mité. L'une des spé­ci­fi­ci­tés de la rela­tion soi­gnant/soigné est pré­ci­sé­ment son carac­tére inti­miste. La démar­che soi­gnante vise à réin­tro­duire ou conser­ver ce qui carac­té­rise un malade et nous entraîne néces­sai­re­ment dans une rela­tion d'inti­mité. Vivre cette rela­tion soi­gnante intime, c'est être intro­duit dans le monde de la per­sonne malade, être le témoin de sa nudité, assis­ter aux mani­fes­ta­tions de son désar­roi, tou­cher et mani­pu­ler ce corps qui ne se livre habi­tuel­le­ment qu'à des mains mater­nel­les ou amou­reu­ses. Respecter l'autre, c'est alors s'effor­cer d'être le dépo­si­taire bien­veillant et atten­tif de ses réac­tions et mani­fes­ta­tions. Ce carac­tére d'inti­mité est par consé­quent indis­so­cia­ble de la notion de res­pect. Ceci ne s'expli­que pas, ne se démon­tre pas. Le véri­ta­ble lieu de la dis­cus­sion morale Pouvons-nous cepen­dant parler de res­pect de la per­sonne malade, de sa liberté, de son droit de dis­po­ser d'elle-même, lors­que nous nous sub­sti­tuons à sa volonté pour déci­der à sa place de ce qui lui convient?
July 3, 2024